sceau des comtes de Provence
La
Provence est régie par un comte dont la charge est héréditaire.
Le pouvoir royal central se désagrège au profit des seigneurs
locaux, le système féodal se met en place.
Au IXème siècle la Provence est une entité autonome, un moment rattachée à un royaume de Bourgogne, un moment indépendant, puis sous la souveraineté lointaine du Saint Empire Germanique. Le titre de comte de Provence est attribué en 947 à Boson, comte d'Arles et à ses successeurs.
Après
plusieurs siècles de crises, l'insécurité régresse
enfin, la paix est restaurée, les domaines en friches sont mis
en culture, les marécages drainés, le commerce reprend.
La prospérité revient, assistée par les moines qui
fondent de nombreux monastères et abbayes. Ce mouvement s'accompagne
d'un renouveau spirituel et intellectuel soutenu par l'Eglise. Les ordres
monastique constituent de riches domaine, leur pouvoir s'accroît
au dépend des évêques.
Au grès des alliances et des héritages, le Comté de Provence est partagée au début du 12ème entre le comte de Barcelone, le comte de Toulouse, et le comte de Forcalquier. Les deux premiers se disputent la prééminence en Méditerranée occidentale. Pendant le 12ème siècle, les deux puissances rivalisent mais contribuent néanmoins au développement de la prospérité en imposant leur souveraineté sur les barons, vicomtes et seigneurs locaux.