Les intendants nommées par le roi mettent au pas un Parlement de Provence souvent rebelle, mais plus sourcilleux de prérogatives que de l'intérêt général. Les ministres de Louis XIII, Richelieu et Mazarin, jouent habilement des divisions politiques de la province pour centraliser l'administration et imposer une fiscalité importante. Le pouvoir royal se méfie de la noblesse et favorise l'émergence d'une noblesse de robe en vendant des charges lucratives.
Sous ce régime les particularités locales sont conservées, et si les révoltes sont fréquentes, la Provence est malgré tout assujettie au pouvoir royal et elle partage sans équivoque la destinée du royaume de France.